La fin du blâme
La pierre qu’on jette à l’autre,
Pour la douleur qui ronge notre cœur,
Tombe dans le vide.
Elle ne fera jamais assez d’écho
Pour nous revenir meilleure
Avec tout le bénéfice.
Apprends à tromper la chance !
Elle sera de ton côté,
Vu tout l’amour que tu mets à l’œuvre.
Apprends à dompter l’attente !
Rien ni personne ne t’ont égaré,
Puisqu’il te fallait de la certitude faire l’épreuve.
Ni père, ni mère,
Ni patrie, ni Terre,
Ni étoile, ni dieux,
Ni passé, ni vœux.
Seul dans l’instant, le pouvoir
Construit de chacun le destin,
Quand on a la boussole, le pourquoi
Comme un complice de la Vie crée son parchemin.
Monte aussi haut que tu veux !
La terre te laisse t’élever.
Tu verras une longue lignée,
De causes et d’effets nombreux.
Alors ni père, ni mère,
Ni patrie, ni terre,
Ni étoile, ni dieux,
Ni passé, ni vœux,
Tu n’indexeras
Quand ton cœur la douleur affrontera.
Oh, oui, et alors ton courage et ta foi,
Oui, ton sourire et ta fougue,
Tu sèmeras aux vents à bout de bras,
Refaisant serein le sens de ta présence et la joie de ta route.
Ni père, ni mère,
Ni patrie, ni terre,
Ni étoile, ni dieux,
Ni passé, ni vœux,
Tu n’indexeras
Quand ton cœur la douleur affrontera.
Augustin A. Yao JOHNSON
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