SORTEZ DE L’EXCUSE MAJEURE D’ATTENDRE TOUTES LES CONDITIONS AVANT DE DONNER UN SENS PROFOND A VOTRE VIE

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SORTEZ DE L’EXCUSE MAJEURE D’ATTENDRE TOUTES LES CONDITIONS AVANT DE DONNER UN SENS PROFOND A VOTRE VIE

 Le rappel des bonnes choses à savoir est une très bonne chose. Les deux jours les plus importants de votre vie sont le jour où vous êtes né et le jour où vous savez pourquoi vous êtes né. Vous devez connaitre cette vérité et vivre intensément par rapport au niveau de conscience où il vous éveille. Vous devez le faire avant que n’arrive le jour où vous n’avez plus le pouvoir de changer quoi que ce soit de votre vie.

L’illusion des moyens nécessaires pour participer à une cause

Nombreuses sont les causes nobles qui dans le monde nous parlent. Il suffit de démarrer une discussion entre amis autour d’un verre ou après un cours à la Fac ou à la pause au travail. Pour  tel, c’est la cause des enfants orphelins. Pour tel autre, c’est les affres de la guerre. Pour un autre encore, c’est les Droits de l’Homme. La faim dans le monde, l’environnement, les effets des produits chimiques, la désinformation par les médias etc. Il y en a tellement. Et chacun a le sien, celui qui lui donne le sentiment de devoir y faire quelque chose.

Mais pour le moment, on trouve qu’on doit s’occuper d’abord de sa petite vie, de sa petite famille. On pourra s’engager plus tard. Et puis on se demande : « Quelle force moi j’ai pour impacter, pour changer quoi que ce soit dans ce vaste monde ? » « Et puis ça ne me regarde pas. C’est les x, c’est les y qui sont responsables de tout ça. Ils n’ont qu’à trouver la solution. Chacun n’a qu’à porter sa croix !»

Ainsi, on trouvera beaucoup de raisons pour ne jamais s’intéresser à ces causes. Pour se dédouaner. Pour apaiser notre conscience. L’âge passant, on laisse tout de côté. On se dit qu’on n’a pas de moyen. Même pour les petites causes qui concernent les communautés à petite échelle autour de nous et sur lesquelles nous pouvons commencer à travailler, on trouve qu’on n’a pas encore assez de moyens. Même prendre la parole entre amis pour se sensibiliser à un type de comportement pour créer déjà un petit rayon de prise de conscience, on ne se voit pas en train de le faire : on trouve que c’est ringard, pas branché.

 

A supposer qu’une personne au moins se résout à faire quelque chose, dans ce cas, si elle s’asseyait pour réfléchir pour savoir par où commencer, elle établira une liste d’actions à poser et du côté des moyens, elle ferait une longue liste. Face à l’indisponibilité immédiate supposée de ces moyens, elle conclurait que ce n’est pas possible. Et elle croiserait les bras, retournant à sa vie qu’elle a dès le départ réduit à une petite échelle.

 

La bonne question à se poser : le degré de votre désir d’y faire votre part

Et pourtant, la vraie question à se poser est de savoir jusqu’à quel point cette cause nous tient à cœur. Agir à sa petite échelle, parler aux gens autour de soi, éveiller les consciences, monter une association même pour une action une fois par mois, rien que de petites actions, c’est déjà si grand et important.

 

Le principe de la goutte d’eau qui perce la pierre doit nous inspirer.

 

Il n’est pas besoin que nous fassions des choses extraordinaires. Nous ne devons pas réfléchir en termes de démonstration de force ou de pouvoir. Non. L’essentiel est de faire quelque chose pour changer les choses.

Et si on prétexte qu’on n’a pas le temps, qu’il faut faire vivre la famille, assurer l’avenir des enfants, on peut le comprendre. Mais n’oublions pas que nous avons les congés, les weekends, les soirées, et surtout l’étape de la retraite pour ceux qui sont employés.

Mieux, n’oublions pas que bien de gens, après avoir réalisé tout ce qu’ils voulaient dans la vie se sont rendu compte que cela ne leur apportait pas le sentiment d’utilité, le sentiment d’accomplissement qu’on obtient quand on contribue à des choses plus grandes que notre seul profit !

 

Et une autre option bien plus facile qui ne dépend d’aucun moyen : nous pouvons commencer par être le changement que nous voulons voir dans le monde en commençant par changer notre personne, notre foyer et ainsi de suite, faire grandir notre cercle d’influence. Il s’agit dans cette logique d’avoir un plan de vie qui intègre notre réalisation dans les aspects de la vie et qui prend en compte ce que nous sentons en nous qu’il faut faire pour contribuer à la cause commune communautaire ou à une plus grande échelle, pour l’humanité.

 

N’attendez pas toutes les conditions avant de vous consacrer à une noble cause.

Devenez qui vous êtes appelé à être !

 

Augustin A. Yao JOHNSON

Directeur Togo ik&Associés

Consultant Leadership transformationnel & Education Développement

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